dimanche 23 juin 2013

Soulmighty Dread Chez les Pirates



Aujourd'hui, nous jouons au Jolly Roger, pour ceux qui l’ignorent et j’en fais partie, c’est le nom du drapeau des pirates, celui avec la tête de mort soulignée de deux tibias (ou fémurs, il faudrait que je me renseigne^^). L’idée est pas mal, et l’entrée placée juste sous cet étendard nous met dans l’ambiance un peu caribéenne que le responsable du lieu essaye d’insuffler.

Une fois la porte franchie, nous découvrons une petite rhumerie assez cosy, avec fontaine, aquarium avec piranhas, paillote et une belle fresque sur les murs. Le tout est assez réussi, le décor est pas mal du tout.
Énorme bonne surprise, deux personnes sont affairées à installer des éclairages dignes des zéniths et autres stade de France, j’exagère à peine. Nous parlons un peu avec elles et apprenons que ce soir elles participeront à la réussite de la soirée en nous offrant leur service gracieusement. Nous jetons rapidement un œil et pouvons apercevoir, des poursuites, robots, spots lumineux programmables, et même une boule à facette digne des plus grandes boites de nuit des années 80. C’est un beau cadeau pour nous, débutants, les éclairages, tout comme un bon son en façade, participe grandement à la réussite d’un concert, cela rajoute une touche supplémentaire à l’ambiance. Bref, sur le coup nous sommes pas mal vernis. Jah guides.
Niveau place, cela sera aussi serré que le concert précédent au Knock On Wood, mais nous avions constaté que cela ne nous desservait pas tant que ça. Au contraire, on se sent plus facilement en confiance avec tous nos frères et sœurs qui partagent le même espace.
Nous avons ramené beaucoup de matériel de sonorisation et nous commençons rapidement à tout mettre en place. Le frère qui doit nous épauler pour faire le son n’est malheureusement pas encore arrivé et nous galérons un peu. Lorsqu'il arrive, il corrige rapidement nos erreurs de branchement et nous pouvons entamer les balances. Nous faisons l’effort d’être très disciplinés dans ces cas-là, car nous sommes conscients de la difficulté liée à notre grand nombre, mais nous nous en sortons pas mal du tout, et étonnons même un des témoins de cette mise en place, admiratif de notre sérieux (s‘il savait^^). Je comprends ce qu’il a voulu dire, vu de l’extérieur c’est assez bluffant tous ces instruments qui ont l’air de démarrer sans se concerter, sur un extrait de morceau, et qui stoppent d’un coup sans raison apparente, comme si quelqu'un allumait et éteignait une radio. Nous finissons par obtenir un son correct après quelques réglages.
Le patron et sa compagne sont des gens très gentils, et qui savent recevoir. Nous mangeons un excellent plat qui respecte le côté I-Tal de certains d’entre nous, préparé par sa compagne justement, et la soirée peut commencer.
La différence avec notre premier concert est bien évidemment le fait que cette fois nous serons les seuls de la soirée. On se met d’accord avec le patron pour le déroulement du concert, d’ailleurs il nous donne carte blanche. Pour avoir déjà connu ce genre d’événement dans ma vie antérieure, je lui propose ce que je considère le mieux pour le groupe et son commerce, à savoir deux sets d’une heure et quart entrecoupés d’une pause d’une demi-heure.
Nous attendons tout de même que la salle se remplisse un peu, et commençons le concert dès que c’est le cas. La magie semble opérer de nouveau et la température monte rapidement. Le public présent répond à chacune de nos attentes, nous chantons ensemble, dansons ensemble et le premier set est assez réussi. L’éclairage professionnel dont nous bénéficions ce soir y est bien sûr pour quelque chose, mais notre musique n’a pas l’air de laisser insensibles les personnes présentes, toujours aussi généreuses, c’est une constante pour l’instant.
La pause arrive trop vite, et nous sommes rassurés sur le défi physique que représente les deux heures et demie de show, car aucun de nous n’affiche la moindre fatigue après cette première heure et quart. Bien au contraire, on repartirait bien de plus belle dans la foulée.
Il y a du monde, le patron se fait surprendre par le nombre de commandes qui lui arrive subitement. Tant mieux, c’était un pari de sa part de nous faire jouer, ce n’est tout de même que notre second concert, la contrepartie étant qu’il puisse se dire qu’il avait fait une bonne soirée au niveau comptable. Echange de bons procédés.
Nous commençons le deuxième et dernier set avec encore un peu plus d’aplomb, nourris de tous les compliments que les personnes présentes nous ont fait (merci à vous d’être toujours aussi positifs). Les musiciens de Soulmighty Dread n’ont pas chômé pendant les répétitions qu’il y a eu entre les deux concerts, et c’est avec un nouveau morceau qu’ils débutent cette deuxième représentation. Pour notre part, les voix, nous nous mettons avec le public et profitons aussi du bon son, et c’est vrai que ça tourne bien et que c’est beau à voir, ça remet de la vibration pour continuer avec encore plus de bonheur. J’applaudis aussi fort que les autres, convaincus moi aussi du talent des frères et sœurs sur scène et nous les rejoignons pour la suite.
Les morceaux s’enchaînent avec aisance, sans trop d’erreurs, avec toujours cette bonne humeur que les gens nous prêtent. Certains ont grimpé sur deux bancs en bois qui se trouvent en fond de salle et nous avons face à nous deux vagues dansantes qui sont un plaisir à voir. Par moment, nous leur disons tout le bonheur que l’on a de jouer devant des gens aussi cools, mais ce sont des formules tellement éculées dans tellement de concerts que les mots ont perdus un peu de leur sens. En tous cas, ils ne représentent plus exactement ce que l’on ressent si fort en présence de tant de personnes aussi généreuses, mais même si l’impact de ce genre de remerciements se perd un peu à cause de leurs caractères devenus communs, vous savez quand même à quel point dans ces moments-là, vous êtes notre carburant qui alimente cette vibration positive que l’on partage.
Le tout dernier titre sera une reprise d’un morceau de Bob Marley, et nous finissons tous à l’unisson le concert.
C’était une soirée excellente, nous avons remercié chaleureusement les responsables de l’éclairage, qui ont fait les deux heures et demie de concert tout comme nous, tachant de nous suivre avec la musique, isolant avec les poursuites les solistes pendant leurs parties, et c’était très réussi. Certaines vidéos se retrouvent en partage sur les réseaux sociaux et nous pouvons enfin voir ce que cela donnait vu de l’extérieur.
Grâce à votre présence et votre bonne humeur, le patron du Jolly Roger est, lui aussi, conquis et nous réinvite pour une session au mois d’Août que nous acceptons avec joie.
Nous rentrons chez nous avec encore la tête pleine d’images, et une envie insistante de vous revoir le plus tôt possible. Normalement, si Dieu veut, ce sera samedi prochain pour le festival de la ZAD (une association qui organise un événement autour de revendications comme l’abandon de la LGV, l’aéroport de Nantes, etc. … autant vous dire que tout ça nous parle), où l’on jouera en dernier en compagnie de groupes comme Yaka ou encore Jah Legagy.
Vivement Samedi.





La grosse tambouille

L’aventure continue, nous avons rendez-vous, le batteur, une des choristes et moi, avec l’animateur de l’émission la Grosse Tambouille sur RadioActive pour faire un peu la promotion de nos prochains concerts. C’est le bon moment pour les dates, car nous enchaînons tous les week-ends du mois de juin, mais moins bon pour le groupe, car on se rend compte qu’il nous manque quelques extraits bien enregistrés de ce que l’on fait, ne serait-ce que présentables pour les passer sur les ondes.
Il nous aurait fallu aussi, pour bien faire, être capable de présenter deux morceaux en live à la radio. Mais là, nous ne sommes pas les seuls responsables, notre nombre (nous sommes 13 sur scène) pose problème au niveau des entrées de la petite table de mixage à disposition. Nous avions donc choisis de tenter deux de nos chansons en version acoustique, mais si l’une ne se présentait pas trop mal en acoustique, nous avions du mal à en produire une autre de bonne facture, nous avions donc laissé tomber.
Heureusement l’équipe de la radio, motivée autant que nous à nous faire passer sur les fréquences, changera quelques règles du jeu pour nous faciliter la tâche.
Nous faisons donc une interview agrémentée de quelques extraits du Live du Beausset au Knock on Wood.
L’endroit est pas mal, perdu au fond d’une rue, la radio est voisine d’autres associations, mais il est pas loin de 21H00 et l’endroit serait désert si l’émission précédente n’était animée par de nombreux singjays.
Puis vient notre tour, Julien, l’animateur qui nous pose les questions et organise sur le pouce l’émission avec notre background musical est très à l’aise. Autant derrière le micro que sur la connaissance du Reggae. Il est tellement pointu sur le mouvement que nous aurions bien fait une émission sur le Reggae plutôt que sur le groupe, mais nous n’aurions pas eu assez de temps.
J’ai perdu à la courte paille, d’ailleurs je n’étais pas là quand ils y ont joué, et c’est moi qui m’y colle. Ce n’est pas trop difficile car Julien me mets à l’aise en oubliant d’ouvrir mon micro pour que je puisse répondre, ce qui nous fera bien rire et donc détendra l’atmosphère dès le commencement.
Plutôt que d’interview, nous avons une discussion tranquille, il nous connait bien le bougre et pose les bonnes questions. En grand pro qu’il est, le dialogue suit une sorte de fil conducteur qui l’amène où il désire aller, et c’est bien réalisé, les morceaux s'enchaînent avec notre discussion sans que cela semble heurté, il n’y a pas de blanc et la musique semble finaliser les dernières phrases prononcées plutôt que ressembler à un interlude incongru. Du bon travail, pas facile avec notre amateurisme flagrant. De mon côté, j’essaye d’être affable et disert, j’évite de répondre par oui ou non et étoffe un peu mes réponses (quand le micro est ouvert^^).
Nous passons un bon moment. Nous expliquons qui nous sommes, ce que nous désirons transmettre à travers nos textes. Julien, qui a assisté au concert du Beausset, nous parle de ce détail qu’il a noté, à savoir que nous avions tous le sourire sur scène, et que c’était communicatif. Nous sommes satisfait que les personnes qui viennent prendre la vibration en notre compagnie en sortent avec une impression de sourire en continu, même si nos textes se veulent sérieux, nous considérons les concerts comme de la bonne humeur à partager, il y a tellement de mauvaises choses sur ce monde que ce n’est pas la peine d’y rajouter notre tristesse d’y vivre.
Les morceaux diffusés ont été enregistrés avec un caméscope pendant le live, mais grâce aux réglages de Julien, ils sont audibles et même plutôt pas mal, lorsque l’on s’est habitué au son un peu amateur. Pour l’instant, nous aimons bien cet effet un peu 70’s de nos morceaux, lorsque tout n’était pas encore digitalisé, mais il nous faudra quand même penser à s’enfermer bientôt dans un studio, ne serait-ce que pour faire un trois titres pour démarcher plus sérieusement.
L’émission s’est déroulée parfaitement, et nous avons pu faire la promotion de nos dates à venir.
Nous prenons tout de même rendez-vous pour une prochaine émission, live cette fois-ci, à étudier en tous les cas. Peut-être une émission spéciale, enregistrée lors d’un concert avec des moments de pause pour discuter, au milieu du public, ça pourrait le faire.

lundi 13 mai 2013

Premier concert


4 Mai 2013 – 15 H 30 : Parking du studio de répétition.

Ils sont déjà presque tous arrivés, mes frères et sœurs de Soulmighty Dread. Quelques-uns sont déjà à moitié en tenue de scène et c’est déjà pas mal coloré. Le sourire est déjà de mise, normal, premier concert en vue, ça produit de la bonne vibration.

On se check tous, on s’envoie deux-trois vannes le temps que les retardataires se pointent et on se met en route. Pour se suivre c’est facile, ce sont les voitures qui ont l’air d’élire le nouveau pape tellement il y a de fumée blanche qui sort par les vitres.
Je suis avec Le Koala et on se perd. Rien d’étonnant, l’adresse est un peu erronée et le plan ce n’est pas trop ça non plus. On se retrouve au fin fond d’une impasse tellement étroite qu’il est impossible de se croiser ou de faire demi-tour, notre marche arrière est, bien sûr, compromise par deux voitures qui nous suivent pour aller on ne sait où, à croire que Babylon paye des gens spécialement pour ça.
Après un coup de fil (merci la technologie) on sait enfin ou il faut atterrir.
L’endroit est cool, perdu dans la forêt, deux-trois bâtiments de plain-pied en pierres. La salle de concert est intimiste, tant mieux pour nous c’est exactement la taille qu’il nous faut pour un premier concert.
Les Skank Addict sont déjà sur le pont à régler tant bien que mal les retours et les façades, ils nous feront une telle ébauche de son que tous les groupes vont profiter de leurs talents (merci Benny). Mais nous n’arrivons pas les mains vides non plus, on amène des micros, jacks et pieds, plus les précieuses^^ multiprises. Je regarde attentivement comment ils se mettent en place, c’est toujours bon de prendre un peu d’expérience auprès des groupes plus aguerris.
La bonne humeur est présente et les balances progressent bien. Chacun discute avec les autres, je sais que plus la journée et la soirée avanceront et plus les groupes s’isoleront entre eux, normal, mais pour l’heure c’est échange de vibes à tous les étages et le moment est agréable. C’est la première de trois étapes habituelles lors des concerts, celle où on investit le lieu, celle qui régente l’humeur de l’après-midi. Je jette rapidement un œil vers mes frères et sœurs du groupe, mais tout va bien ils sont dans la place. Pour ma part je suis vraiment content de partager la scène avec les autres groupes de la soirée, Slam Roots Band, Skank Addict et Flowya Reggae Band, surtout heureux de partager avec les autres chanteurs (et oui on est une race à part faut bien le dire^^), je me promets intérieurement, en écoutant les balances d’Aweedoo, de tout faire pour que les gens soient en orbite lorsque l’on descendra de scène pour que la sauce ait bien prise, et que l’ambiance soit au top pour les groupes suivants. Si l’on réussit cela, ce sera déjà pas mal comme contrat. Pour la petite histoire, ce sera en fait le public qui va nous mettre en orbite, avec une générosité à couper le souffle.
Nous faisons des balances sommaires, mais studieuses, et avec l’aide de Guillaume, un grand merci à toi frère, cela sonne très correctement assez rapidement. Pourtant nous sommes les plus problématiques avec nos sections chœurs et cuivres. Le manque de place et les nombreux micros ouverts sont autant de sources de soucis techniques, mais ça passe. Les Soulmighty Dread me rendent fier d’eux car aucun ne se plaint de la petitesse de la scène, du son un peu Tamla-Motown, au contraire c’est le smile qui prédomine, tout le monde est aux anges.
Une fois les balances terminées, on investit les loges qui nous serviront de cantine/restaurant. Quand Soulmighty Dread se déplace, c’est assez impressionnant de par le nombre que l’on est plus les enfants de quelques-uns. Nous avons donc une vingtaine de personnes qui installe les provisions (merci les cuisiniers (ères), les cordons bleus nous ont sorti le grand jeu et malgré les estomacs serrés par le trac qui monte progressivement, l’appétit revient doucement). La difficulté est qu’il y à toutes les sensibilités, les rastas ont un régime alimentaire particulier, d’autres sont sur le chemin mais pas tout à fait, et encore d’autres sont des bon vivants adeptes de la bonne chair. Pas facile.
A ce moment-là, on tombe dans une sorte de dimension différente (n’est-ce pas Sam^^), chacun à l’air d’avoir son propre espace-temps. Certains ont l’impression que le temps est passé à une vitesse folle, et d’autres se languissent de commencer. Les tenues de scène commencent à apparaître et la cristallisation du groupe commence doucement. Guillaume égrène les quarts d’heure, faisant monter la pression, les chœurs disparaissent et on entend au loin des répétitions vocales sauvages. Les musiciens commencent à trépigner, redoutant autant qu’espérant que ce soit maintenant le début du live.
Nous jouons les premiers, c’est une place particulière mais pas désagréable dans la configuration de ce soir. Habituellement, le premier groupe est là pour faire patienter les gens qui entrent, le début de la soirée en fait, mais là ce n’est pas du tout ça, nous ouvrons la soirée avec la salle pleine, et, merci les amis, que des gens motivés pour nous faire passer un bon moment. C’est réussi dès l’entame, ils nous envoient des grosses vibrations positives que l’on prend par vagues successives. Je fais un speech de début (je dis deux-trois bêtises en fait, histoire de faire tomber un peu de pression^^) et boum, direct, il y a du répondant en face, et pas qu’un peu. Quels beaux sourires vous nous avez donnés ! Et puis, premier concert et la moitié de la salle qui chante les paroles c’est magique ! Mention très spéciale pour Marion et Lau, vous m’avez nourri tout le concert, je vous en remercie profondément. Et puis il y avait les sensibles qui versaient leurs petites larmes (par pudeur je ne dénoncerai pas Loïc et Axelle^^), vraiment magique je vous dis. Un qui n’est pas sensible, c’est Ju, notre batteur, tous les riddims collés dans le rouge, mon cœur voulait sortir de ma poitrine dès le troisième morceau. Avec plus de place sur scène je serais encore en train de dormir à l’heure qu’il est. Toutes les conditions réunies ont donné un concert pas mal du tout, avec quelques erreurs et hésitations, mais surtout une grosse énergie, et qui a duré apparemment (trop longtemps d’ailleurs, nous avons mangé le temps imparti), et pourtant cela nous a paru si court^^. J’étais tellement sûr des Soulmighty Dread que je me suis permis de faire des petites choses comme faire chanter les amis dans la salle, des pull up et même une présentation des musiciens, et ça roulait, l’empathie entre nous est déjà bien forte, c’est bon signe.
Le concert est fini, on a même le droit de faire un rappel, que tous nos frères et sœurs dans la salle ont la gentillesse de demander avec force, et ça aussi ça touche. On descend de scène avec des étoiles dans les yeux et la troisième étape commence. On a fait notre « boulot » et on va pouvoir profiter un peu. Surtout que maintenant c’est Slam Roots Band et c’est du bon son. Le guitariste rythmique de Soulmighty Dread fait aussi partie du groupe suivant et il reste sur scène, je lui tire mon chapeau, ça devait pas être facile physiquement. Dès que nous nous croisons au grès de nos pérégrinations avec les autres membres de Soulmighty Dread, on ne parle que du concert bien sûr, il nous faudra un certain temps pour redescendre de la vibration que le public nous a transmise. Slam Roots Band continue le travail, et la voix de Karl, ainsi que la profondeur de ses textes font mouche. Lorsque les Skank Addict montent sur scène, je sais déjà que je vais adorer, les ayant entendu plus d’une fois en répétition, il n’y a que des cadors à chaque instruments et ça se ressent directement. Reggae vibration direct, ça chante un peu partout dans la salle, et moi le premier. La voix d’Aweedoo est une pure merveille et les mises en place des morceaux sont des petits bijoux comme ils savent les faire. Ça tape.
Puis viennent les Flowya Reggae band, pour qui j’ai une petite préférence, connaissant bien quelques-uns des musiciens et sachant quelles bonnes personnes elles sont. Je n’ai pas pu rester jusqu’à la fin et c’est bien dommage.
Voilà, nous sommes dimanche et j’ai encore plein d’images positives de la soirée, vivement le prochain concert !